Découvrir le métier d'auxiliaire de puériculture
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Devenir auxiliaire de puériculture, c'est désirer prendre soin des enfants de 0 à 15 ans, en bonne santé ou en situation de handicap. En assistant la puéricultrice, l’infirmière ou le médecin dans les actes médicaux, une auxiliaire de puériculture peut travailler dans une structure publique comme un hôpital ou un centre PMI, ou au sein d'un établissement privé comme une crèche. L’AP doit non seulement apporter des soins d’hygiène et d’éveil aux enfants, mais également apporter du soutien et du conseil aux parents. Ses tâches, comme son rythme de travail, dépendent donc essentiellement du milieu dans lequel elle exerce ses fonctions.
La polyvalence du métier d'auxiliaire de puériculture apporte une dimension particulière à cette profession, pour laquelle il ne suffit pas d’aimer s’occuper des enfants. Être auxiliaire de puériculture, c’est réunir d’autres compétences pour s’occuper du bien-être des enfants, quel que soit leur âge ou leur situation et accompagner leurs parents.
SOMMAIRE
Pourquoi devenir auxiliaire de puériculture ?
Devenir auxiliaire de puériculture, c'est désirer prendre soin des enfants de 0 à 15 ans, en bonne santé ou en situation de handicap. En assistant la puéricultrice, l’infirmière ou le médecin dans les actes médicaux, une auxiliaire de puériculture peut travailler dans une structure publique comme un hôpital ou un centre PMI, ou au sein d'un établissement privé comme une crèche. L’AP doit non seulement apporter des soins d’hygiène et d’éveil aux enfants, mais également apporter du soutien et du conseil aux parents. Ses tâches, comme son rythme de travail, dépendent donc essentiellement du milieu dans lequel elle exerce ses fonctions.La polyvalence du métier d'auxiliaire de puériculture apporte une dimension particulière à cette profession, pour laquelle il ne suffit pas d’aimer s’occuper des enfants. Être auxiliaire de puériculture, c’est réunir d’autres compétences pour s’occuper du bien-être des enfants, quel que soit leur âge ou leur situation et accompagner leurs parents.
Pour pouvoir suivre la formation, aucun prérequis ou diplôme n’est exigé, mais il faut tout de même remplir ces critères d’admission :
À savoir également que certaines vaccinations seront nécessaires pour les stages en milieu hospitalier de la formation au DEAP.
Qui peut devenir auxiliaire de puériculture ?
Si ce métier est souvent représenté par des femmes, il n’en est pas pour autant fermé aux hommes. L’essentiel est d’avoir obtenu le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture, le DEAP, soit en ayant suivi une formation de 10 mois en IFAP, soit en VAE, soit par équivalence par blocs de compétences.Pour pouvoir suivre la formation, aucun prérequis ou diplôme n’est exigé, mais il faut tout de même remplir ces critères d’admission :
- avoir 17 ans minimum à la date d’entrée en formation
- absence de condamnation sur le bulletin n°2 du casier judiciaire national obligatoire pour pouvoir exercer
- être ressortissant d’un pays membre de la CEE ou détenir un permis de séjour couvrant au minimum la période de formation
À savoir également que certaines vaccinations seront nécessaires pour les stages en milieu hospitalier de la formation au DEAP.
Quelles sont les qualités requises ?
- Être patient : certaines tâches peuvent paraître répétitives, comme les soins journaliers aux nourrissons. L’apprentissage des tout-petits nécessite aussi de réitérer les mêmes conseils et consignes. L’auxiliaire de puériculture ne doit montrer aucune lassitude dans son travail.
- Garder l’esprit ouvert : savoir s’adapter aux situations rencontrées, mais aussi pouvoir se remettre en cause pour améliorer sans cesse ses méthodes et pratiques. Chaque enfant, chaque famille, sans compter l’environnement, sont différents et l’auxiliaire de puériculture doit être à même d’aider chacun d’entre eux selon leurs besoins.
- Être en bonne santé physique et psychologique : entre les contraintes physiques du métier en tant que tel (rester debout, porter les enfants) et les situations de stress à gérer, l’auxiliaire de puériculture doit savoir faire preuve de sang-froid tout en faisant preuve de vigilance. En effet, il faut être attentif aux premiers signes de symptômes d’un enfant potentiellement contagieux, et prévenir les accidents.
- Être pédagogue : pour aider les enfants le long de leur apprentissage, la pédagogie est essentielle. L’auxiliaire de puériculture doit allier bienveillance, douceur et rigueur pour accompagner les enfants à gagner en autonomie et organiser des activités d’éveil diverses pour leur développement personnel.
- Savoir travailler en équipe ou en complète autonomie : une auxiliaire de puériculture peut exercer dans diverses structures et peut être amenée à assister la puéricultrice, l'infirmière ou le médecin, ou en tant que membre d’une équipe en charge d’un groupe d’enfants au sein d’une crèche.
Son rôle en salle de naissance débute dès l’accueil des parents en maternité. Tout au long de l’accouchement, elle aide la maman pendant le travail, rassure l’accompagnant et assiste la sage-femme. Elle réalise ensuite les premiers soins à apporter au nouveau-né.
En suite de couche, son rôle est plus pédagogique dans le sens où elle accompagne les jeunes parents à apprendre les premiers gestes de soins, d’hygiène et de réconfort à apporter à leur nourrisson. Elle conseille la maman pour la mise en place de l’allaitement maternel ou artificiel. En complément, elle participe au nettoyage du matériel, des lits et globalement de l’environnement du bébé et de ses parents.
En service de néonatologie, l’auxiliaire de puériculture a comme mission principale d’effectuer les soins d'hygiène, de sécurité et de confort à l'enfant et à sa mère. Elle aide au sein d’une équipe pluridisciplinaire la puéricultrice, l'infirmière, le pédiatre lors des soins.
Où exercer le métier d’auxiliaire de puériculture ?
Une fois le diplôme obtenu, l’auxiliaire de puériculture peut travailler dans le secteur public ou privé, en milieu médicalisé, milieu social ou en structure d’accueil du jeune enfant. Ses tâches et son rôle vont varier en fonction de son cadre de travail et donc de l’âge des enfants dont elle a à s’occuper.En maternité et en service de néonatologie
En maternité, l’auxiliaire de puériculture peut travailler en salle de naissance et/ou en suite de couche.Son rôle en salle de naissance débute dès l’accueil des parents en maternité. Tout au long de l’accouchement, elle aide la maman pendant le travail, rassure l’accompagnant et assiste la sage-femme. Elle réalise ensuite les premiers soins à apporter au nouveau-né.
En suite de couche, son rôle est plus pédagogique dans le sens où elle accompagne les jeunes parents à apprendre les premiers gestes de soins, d’hygiène et de réconfort à apporter à leur nourrisson. Elle conseille la maman pour la mise en place de l’allaitement maternel ou artificiel. En complément, elle participe au nettoyage du matériel, des lits et globalement de l’environnement du bébé et de ses parents.
En service de néonatologie, l’auxiliaire de puériculture a comme mission principale d’effectuer les soins d'hygiène, de sécurité et de confort à l'enfant et à sa mère. Elle aide au sein d’une équipe pluridisciplinaire la puéricultrice, l'infirmière, le pédiatre lors des soins.
En milieu hospitalier
Les tâches de l’AP en milieu hospitalier sont variées. Que ce soit au service des urgences pédiatriques, ou au service pédiatrique pour une prise en charge planifiée, l’auxiliaire de puériculture accueille les enfants et leur famille pour les aider à chaque étape de l’hospitalisation. Elle vérifie les paramètres vitaux et rapporte aux médecins et infirmières, aide à la toilette, aux repas, rassure l’enfant et sa famille. Son rôle est ainsi déterminant pour un séjour à l’hôpital dans les meilleures conditions.En IME
En Institut Médico-Éducatif, l’auxiliaire de puériculture intervient auprès des enfants en situation de handicap physique ou mental. Pour assurer leur bien-être et garantir aux parents la meilleure prise en charge de leur enfant, l’AP joue un rôle essentiel tant au niveau des soins médicaux à apporter qu’aux activités d’éveil à organiser. Elle assure de plus l’entretien des espaces de vie et de soins, aide pendant les repas et la toilette.En PMI
Si l’auxiliaire de puériculture travaille dans un PMI, service de Protection Maternelle et Infantile, elle s’occupe des enfants de 0 à 6 ans lors des consultations et des actions médico-sociales de prévention et de suivi pour les enfants, leurs parents et les femmes enceintes.En milieu social
Dans le cadre d’une structure d’aide sociale à l’enfance, les enfants dont l’auxiliaire de puériculture s’occupe y sont placés soit sur décision du juge pour enfants, soit à la demande de parents en situation précaire, soit parce qu’ils sont en cours d’adoption. Son rôle facilite dès l’accueil de l’enfant son adaptation à ce nouveau cadre en lui apportant réconfort et sécurité. Elle aide aussi à (re)créer le lien entre parents et enfants.En crèche, halte-garderie ou jardin d’éveil
Dans une structure de garde pour enfants, l’auxiliaire de puériculture en crèche s’occupe d’un groupe d’enfant, entre 5 à 8 tout le long de sa garde. Que ce soit pour aider les enfants lors du repas, la toilette ou le change, les accompagner pendant des activités d’éveil primordiales pour leur apprentissage, l’auxiliaire de santé veille sur eux, sur leur santé, leur bien-être et leur sécurité. En travaillant sous la responsabilité d’une infirmière ou d’un éducateur de jeunes enfants, elle peut être amenée à travailler en équipe et avec des titulaires du CAP d’AEPE.
Les multiples attentions auprès des tout-petits, le travail en équipe et le soutien aux parents créent une diversité dans le travail au quotidien.
Le rôle d’une auxiliaire de puériculture n’est jamais anodin, tant pour les enfants dont elle s’occupe ponctuellement ou régulièrement, que pour les familles qu’elle conseille.
De plus, le diplôme de DEAP permet par la suite de se spécialiser pour devenir infirmière, de s’orienter vers un autre métier de la petite enfance, de passer le concours de la fonction publique pour devenir auxiliaire de puériculture territorial.
Travailler en crèche par exemple permet d’avoir des horaires plus favorables à une vie de famille.
Le travail en soi peut être contraignant physiquement : il faut porter les enfants, se baisser souvent, rester debout longtemps, etc. Mais il peut l’être aussi moralement : certains enfants, selon leur situation, peuvent être difficiles à calmer, des parents peuvent se montrer réfractaires à tout conseil que pourrait leur soumettre l’AP pour les aider et la charge de travail peut vite augmenter si les collègues sont absents. Les auxiliaires de puériculture peuvent être aussi confrontées à la maladie et la mort.
Les atouts et les inconvénients du métier
Les avantages
Devenir auxiliaire de puériculture est souvent un métier choisi par vocation : vouloir exercer cette profession relève souvent d’une passion, celle d’aimer s’occuper d’enfants, de 0 à 15 ans. Ainsi, pouvoir accomplir les tâches comme apporter des soins aux bébés au quotidien, guider les plus jeunes dans leur apprentissage en organisant des activités d’éveil, accompagner les enfants dans les moments difficiles comme une hospitalisation renforce le sentiment d’épanouissement professionnel de bon nombre d’AP.Les multiples attentions auprès des tout-petits, le travail en équipe et le soutien aux parents créent une diversité dans le travail au quotidien.
Le rôle d’une auxiliaire de puériculture n’est jamais anodin, tant pour les enfants dont elle s’occupe ponctuellement ou régulièrement, que pour les familles qu’elle conseille.
De plus, le diplôme de DEAP permet par la suite de se spécialiser pour devenir infirmière, de s’orienter vers un autre métier de la petite enfance, de passer le concours de la fonction publique pour devenir auxiliaire de puériculture territorial.
Les inconvénients
Les horaires peuvent être un inconvénient : lorsque l’auxiliaire exerce en milieu médical, il lui faut aussi travailler de jour comme de nuit, les week-ends et les jours fériés.Travailler en crèche par exemple permet d’avoir des horaires plus favorables à une vie de famille.
Le travail en soi peut être contraignant physiquement : il faut porter les enfants, se baisser souvent, rester debout longtemps, etc. Mais il peut l’être aussi moralement : certains enfants, selon leur situation, peuvent être difficiles à calmer, des parents peuvent se montrer réfractaires à tout conseil que pourrait leur soumettre l’AP pour les aider et la charge de travail peut vite augmenter si les collègues sont absents. Les auxiliaires de puériculture peuvent être aussi confrontées à la maladie et la mort.
Une fois le diplôme d’État DEAP de niveau 4 obtenu, l’auxiliaire de puériculture, travaillant dans le secteur public, peut prétendre à un salaire minimum de 1537 € brut mensuel pour débuter. Au fur et à mesure de sa carrière, elle pourra gravir les échelons et peut obtenir environ 2 000 € brut par mois. À cela viendra s’ajouter des primes de nuit, de jours fériés et de week-ends. Son statut de fonctionnaire lui offre aussi des primes et des indemnités accordées à la fonction publique.
Dans le privé, le salaire d’auxiliaire de puériculture peut être plus intéressant, mais reste de manière générale similaire aux grilles indiciaires du public. La différence peut se faire sur les horaires de travail qui en crèche par exemple sont mieux adaptés.
Quel est le salaire d'une auxiliaire de puériculture ?
Une fois le diplôme d’État DEAP de niveau 4 obtenu, l’auxiliaire de puériculture, travaillant dans le secteur public, peut prétendre à un salaire minimum de 1537 € brut mensuel pour débuter. Au fur et à mesure de sa carrière, elle pourra gravir les échelons et peut obtenir environ 2 000 € brut par mois. À cela viendra s’ajouter des primes de nuit, de jours fériés et de week-ends. Son statut de fonctionnaire lui offre aussi des primes et des indemnités accordées à la fonction publique.
Dans le privé, le salaire d’auxiliaire de puériculture peut être plus intéressant, mais reste de manière générale similaire aux grilles indiciaires du public. La différence peut se faire sur les horaires de travail qui en crèche par exemple sont mieux adaptés.
Une auxiliaire de puériculture peut ainsi choisir de passer le concours d’infirmier pour suivre 3 ans d’études pour obtenir le diplôme. Elle peut ensuite se spécialiser en puériculture : là aussi, il faut être admis au concours pour avoir accès à l’année d’étude supplémentaire pour devenir puéricultrice.
Une autre voie s’offre aux AP : celle d’aide-soignante. Les formations pour devenir aide-soignant(e) sont similaires en niveau et temps, il est donc possible d’obtenir des équivalences de blocs pour alléger la 2ᵉ formation choisie. Certaines écoles proposent aussi un « pack » pour combiner les 2 formations.
L’AP peut aussi se diriger vers le social en choisissant de devenir Éducateur(trice) de Jeunes Enfants. Il lui suffit alors de constituer un dossier à présenter à un jury dans le cadre d’une VAE.
Elle peut aussi choisir de travailler dans un secteur différent en changeant de structure.
Le métier d’auxiliaire de puériculture est fait pour vous ? Renseignez-vous dès maintenant sur les différentes étapes d’admission en IFAP et comment s’y préparer pour mettre toutes les chances de son côté pour réussi son entrée en école d’auxiliaire de puériculture.
Quelles sont les évolutions possibles après le DEAP ?
En poursuivant ses études
L’obtention du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture permet de poursuivre ses études, et de passer des concours pour s’orienter vers une autre spécialité.Une auxiliaire de puériculture peut ainsi choisir de passer le concours d’infirmier pour suivre 3 ans d’études pour obtenir le diplôme. Elle peut ensuite se spécialiser en puériculture : là aussi, il faut être admis au concours pour avoir accès à l’année d’étude supplémentaire pour devenir puéricultrice.
Une autre voie s’offre aux AP : celle d’aide-soignante. Les formations pour devenir aide-soignant(e) sont similaires en niveau et temps, il est donc possible d’obtenir des équivalences de blocs pour alléger la 2ᵉ formation choisie. Certaines écoles proposent aussi un « pack » pour combiner les 2 formations.
L’AP peut aussi se diriger vers le social en choisissant de devenir Éducateur(trice) de Jeunes Enfants. Il lui suffit alors de constituer un dossier à présenter à un jury dans le cadre d’une VAE.
En poursuivant sa carrière d’AP
L’auxiliaire de puériculture peut sinon continuer de faire évoluer sa carrière en gravant les échelons et les classes, en gagnant en ancienneté. Elle peut ainsi devenir auxiliaire de puériculture principale et aura la responsabilité d’encadrer ses pairs et de coordonner leurs missions respectives.Elle peut aussi choisir de travailler dans un secteur différent en changeant de structure.
Le métier d’auxiliaire de puériculture est fait pour vous ? Renseignez-vous dès maintenant sur les différentes étapes d’admission en IFAP et comment s’y préparer pour mettre toutes les chances de son côté pour réussi son entrée en école d’auxiliaire de puériculture.